Une question ?

BERTRON LIBERGE DES BOIS, manufacturier, inventeur. Lettre autographe ( G 2712/ 2713))

Veut-on comme toujours, escamoter frauduleusement une élection enlevée par la fraude et l’imposture !...

250,00 € TTC
Autographe disponible à la vente
Faire une offre

Votre offre est envoyée.

Your Offer is accepted, please check your inbox.

  •     *Champs requis

Chargement

Référence:
G 2712/2713
Description
BERTRON LIBERGE DES BOIS (Adolphe).
Né à La Flèche. 1804-1887.
Manufacturier, inventeur, Bertron acquiert une célébrité par ses excentricités électorales.
Il est candidat à nombre d’élections sous l’étiquette de « candidat humain ».
L.A.S. « Adolphe Bertron Liberge des Bois » à Jules Simon [philosophe et homme d’Etat]. Paris, 27 juin 1867. 1 p. in-folio.
Manque d’une partie de la 4ème page (vierge). Cachet de cire rouge. Affranchissement. 
Joint : Copie carbone d’une L.A.S. « Adolphe Bertron » adressée à Jules Simon. Paris, 7 avril 1867. 1 page in-folio. Suscription (autographe), reste de cachet de cire rouge brisé à l’ouverture avec petit manque de papier. - 2 prospectus imprimés (Dax Imp. Marcel Herbet) : « Aux Électeurs de la 2eme circonscription du département des Landes », 2 pp. in-folio.

Bertron s’acharne à vouloir faire annuler l’élection de la 2eme circonscription des Landes, ce qui ...serait justice et un triomphe pour l’avenir de la France, car par celle-ci, l’Humanité assurerait à tous ses membres le bien être et le bonheur pour toujours... Il détaille ses démarches auprès des autorités en place et ...accuse Préfet – maire – et leurs agents – à l’appui de nombreux témoins et diverses pièces – plus les imprimeurs pour bien des motifs tous plus graves les uns que les autres... Il le prie de le tenir au courant du résultat de ses actions qu’il imagine le mener à un procès, ...quel triomphe pour les futures élections générales... et, envisage d’informer l’Empereur ...de toutes ces fraudes - en le trompant, on trompe la France... 

Joint : 

Copie carbone d’une L.A.S. : Bertron s’indigne en apprenant que son télégramme de protestation remis au Président du Corps législatif n’a été relayé par aucun des élus …Veut-on comme toujours, escamoter frauduleusement une élection enlevée par la fraude et l’imposture ! Aujourd’hui – j’invoque un principe pour faire annuler l’élection de l’Aisne – ce principe sera-t-il adopté par la majorité ?... Le Rapporteur, qui a entendu son indignation, lui promet son soutien …L’humanité est sauvée !... s’exclame-t-il …Elle ne sera plus trompée – son candidat sera là pour lui dire ce qu’elle aura à faire !...  

Deux circulaires imprimées rédigées par Bertron invitent les maires à les faire placarder partout dans les communes « dans l’intérêt de l’humanité ». Il y milite en faveur du primat du suffrage universel, seule expression, selon lui, de la « vraie souveraineté du peuple »...

Bertron fait partie de ces candidats originaux, voire excentriques, comme Bugarach, ou Paulin Gagne, « mordu par la tarentule électorale ». À 40 ans, ce manufacturier qui avait fait fortune dans le commerce de coton, bourgeois prudhommesque, achète un château à Sceaux et rallonge son patronyme. En 1848, avec la proclamation du suffrage universel, il se découvre une volonté politique irrépressible. Jusqu’à sa mort en 1887, il sera candidat « humain » à toutes les élections, ce qui lui vaudra le sobriquet de « candidat omnibus ». Il annonçait son élection comme « l’avènement de la perfection en tout et partout » et espérait « arriver à être le premier patron de l’univers ».

Jules Simon (1816-1896) était un philosophe et homme d’État français. Député républicain à la Constituante puis sous le Second-Empire, il n’en fut pas moins un éternel opposant à toute forme d’autocratie. Au lendemain du coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) il eut cette phrase demeurée célèbre « Messieurs, je vous fais ici un cours de morale. Je vous dois aujourd'hui non une leçon, mais un exemple. La France est convoquée demain dans ses comices pour blâmer ou approuver les événements qui viennent de se passer. N'y eût-il qu'un vote de blâme, je viens vous dire publiquement que ce sera le mien. ». Il fit des conférences sur la philosophie et le socialisme entre 1854 et 1859 conjointement à la publication d’ouvrages politico-éthiques sur « Le Devoir », « La Liberté de conscience » « La Liberté ». Élu à l’Académie Française en 1875. 

Détails du produit
G 2712/2713
QR Code

Scan this code! phone_iphone

Produits liés
Aucun articles
Vus récemment

Menu

Paramètres

Cliquer pour plus de produits.
Aucun produit n'a été trouvé.

Créez un compte gratuit pour sauvegarder les articles aimés.

Se connecter

Créez un compte gratuit pour utiliser les listes de souhaits.

Se connecter