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PROUST Marcel, écrivain. Lettre autographe au critique d'art Auguste Marguillier (G 3842)

Belle lettre dans laquelle Marcel Proust évoque le peintre vénitien Vittore Carpaccio et Ruskin 

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G 3842
Description
PROUST (Marcel). Né à Paris. 1871-1922. Écrivain.
Auteur d’À la Recherche du temps perdu.
Prix Goncourt en 1919 pour À l’ombre des Jeunes filles en fleurs.
Lettre Autographe Signée « Marcel Proust » à l’historien et critique d’art Auguste Marguillier.
S.l.n.d. [juin 1906]. 5 pages in-8. Papier de deuil [la mère de Marcel Proust était décédée en septembre 1905].

ANCIENNE COLLECTION DU DOCTEUR HENRI MONDOR 

 

Belle  et rare lettre dans laquelle Marcel Proust évoque le peintre vénitien Vittore Carpaccio [pour Proust, le symbole même de Venise, dont il se servira dans Albertine disparue, et l’un de ses peintres fétiches] et surtout les « Mornings in Florence » de John Ruskin que l’éditeur Henri Laurens projetait de publier :

…Si plus tard votre collaborateur vous rend le Carpaccio italien (que je ne connais pas) je serai très heureux de le lire, si vous pouvez me le prêter. Quant au français je vais écrire à Venise où on me dit qu’il a été édité. Carpaccio est un artiste si charmant qu’on voudrait pouvoir être toujours plus renseigné sur son œuvre et sur sa vie. Si vous n’aviez déjà disposé du c[om]pte rendu, je me serais mis à votre disposition pour le faire. Si M. Laurens publie les  Mornings in Florence  vous devriez lui conseiller ceci. La magnifique édition de Ruskin (Library Edition) qui paraît chez Alen… Proust précise que les Mornings contiennent un …inédit « The visible church », très intéressant. M. Laurens n’aurait pas le droit de le publier, car il n’y a pas assez de temps qu’il a paru. Mais par voie d’appendice ou de note en disant franchement où il le prend, il pourrait en donner de longs extraits. Du reste les  Mornings in Florence  sont bien courts pour constituer un volume, il devrait y ajouter  Val d’Arno qui est d’ailleurs infiniment supérieur aux  Mornings in Florence  lesquels sont le plus mauvais ouvrage de Ruskin, franchement médiocre…

 

En grand admirateur du critique d’art anglais John Ruskin, et, à la suite de la traduction qu’il fit (avec l’aide de sa mère Jeanne Proust) de La Bible d’Amiens du critique anglais (parue au Mercure de France, en 1904), Marcel Proust avait été promu « expert en études ruskiniennes ».

En novembre 1905, Proust fut donc approché par Auguste Marguillier, un ancien collaborateur de Charles Ephrussi (un ami de Proust), devenu directeur de La Chronique des arts, pour un compte-rendu de Pierres de Venise de Ruskin, que Mathilde Crémieux, une cousine de Proust, venait de traduire et qui allait paraître chez Henri Laurens, le futur éditeur des Matins de Florence de Ruskin. En janvier 1906, Proust adressait à Marguillier une notice au sujet du Gainsborough de Gabrielo Mourey paru dans La Chronique des Arts, puis dans les « Villes d’art », une collection (éditée par H. Laurens) très appréciée par l’auteur de La Recherche ; toujours dans la même collection, Proust découvrit avec plaisir le Carpaccio de G. et L. Rosenthal (paru en 1906), auquel il fait allusion dans cette lettre.

Introduit dans La Recherche, au travers des chatoyantes robes du couturier Fortuny offertes à Albertine par le Narrateur, le peintre vénitien Vittore Carpaccio (1460-1526) fut longuement étudié par Proust lors de ses séjours à Venise grâce aux ouvrages de Ruskin.

 

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