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BLANZAT (Jean). Critique et romancier. Lettre Autographe (G 2833)

Très belle lettre relative au dernier opus d’Eugène Dabit Villa Oasis qui venait de paraître 

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G 2833
Description
BLANZAT (Jean). Né à Domps. 1906-1977.
Critique et romancier, directeur littéraire aux Éditions Grasset.
                                        L.A. au romancier Eugène Dabit. S.l.n.d. [1931]. 4 pp. in-4.                                               

 

…Je crois qu’avec ce livre vous avez fait un pas de plus vers la maîtrise de l’art du romancier (…). Tout est au plus haut point possible, nous sommes dans un monde vrai, les événements, les problèmes posés, le lecteur les accepte sur le plan de la vie même et à l’heure des Maurois, une recherche à ce point minutieuse et soutenue de la vérité suffirait à distinguer un livre, à lui donner une nécessité... Il livre ses impressions sur les personnages du roman : ...Celui qui est (…) le plus vivant est sûrement Julien (…). La vie l’a marqué trop, il est d’une souche trop vigoureuse, pour faire vraiment un faux bourgeois et la preuve c’est qu’il étouffe, dans la villa Oasis, c’est qu’il y meurt (…). Je comprends moins Irma. Elle me semble moins cohérente. Il y a chez elle beaucoup de la Bovary, ou du moins de bovarysme. Il y a en tous cas l’ennui, le désir, l’ambition vague d’une femme supérieure à son mari et qui se sait taboue (…). Mais vous dirais-je que ce à quoi je suis le plus sensible c’est à la poésie qui affleure dans cette vie si pleinement rendue. C’est l’histoire du cadre, du bassin d’eau surtout, de la mort d’Irma ; c’est ce relent un peu trouble, ce mouvement d’âme, ce charme peut-être que des gens (...), laissent sur leur passage simplement peut-être parce qu’ils ne songent à rien qu’à vivre…

Ancien directeur littéraire des Éditions Bernard Grasset, Jean Blanzat fut l'un des fondateurs, dans la clandestinité, du Comité National des Écrivains. Il reçut le Grand Prix du roman de l'Académie française pour L'Orage du matin (1942) et le Prix Femina pour Le Faussaire (1964).

 

Eugène Dabit (1896-1936) est considéré comme l'un des écrivains les plus doués de sa génération, nous lui devons : Hôtel du Nord (1929), Villa Oasis ou les Faux-bourgeois (1931), Faubourgs de Paris (1933), Un mort tout neuf (1934) et Trains de vie (1936).

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