Une question ?

BLANCHE Jacques-Emile, peintre. Lettre autographe (G 6009)

J-E. Blanche félicite chaleureusement son correspondant pour sa réponse à Friedrich  Sieburg.

140,00 € TTC
Autographe disponible à la vente
Référence:
G 6009
Description
BLANCHE (Jacques-Emile).
Né à Paris. 1861-1942. 
Peintre et écrivain. Petit-fils et fils des célèbres aliénistes Esprit et Émile Blanche.
L.A.S. « J.E. Blanche » à « Cher Bernard Grasset ».
Paris [19 rue du Dr Blanche], 12 décembre 1930.  1 p. ¼ in-4.
Joint : photographie argentique noire et blanc représentant J.E. Blanche en pied, pinceau à la main, devant un de ses tableaux (de l’Agence Roger-Viollet).  

...J’achève la lecture de votre réponse à Herr F. Sieburg, dans un sentiment de véritable enthousiasme. Il me semble qu’aucun critique (ceux dont j’ai lu les articles) ne vous rend la justice que l’on vous doit. Vous traitez là magistralement, la question qui domine tout depuis la guerre - et prend ces temps ci, une importance angoissante. Il m’est impossible de comprendre que les Français soient capables de se divertir, de chasser de leur esprit l’unique objet qui importe. J’aimerais beaucoup causer avec vous, mon cher ami...

Friedrich Sieburg, 1893-1964, journaliste, écrivain et critique littéraire allemand. Correspondant de la Frankfurter Zeitung à Paris de 1926 à 1929, il publie chez Bernard Grasset un essai de réflexion sur la civilisation française intitulé Dieu est-il français ? que l’éditeur accompagne d’une longue lettre-postface en guise de réponse.

Jacques-Émile Blanche est élevé à Passy dans une demeure ayant appartenu à la Princesse de Lamballe, dont l’atmosphère raffinée du XVIIIe siècle influence ses goûts et son travail. Il acquiert très vite une réputation de grand portraitiste. On lui doit notamment le portrait de Pierre Louÿs et celui de Marcel Proust.

Bernard Grasset (1881-1955) édite, en 1913, à compte d’auteur le premier volume de A la recherche du temps perdu [Du côté de chez Swann] et lance en 1920 les « Quatre M » : André Maurois, François Mauriac, Henry de Montherlant et Paul Morand. En 1948, il est condamné à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens pour faits de collaboration. En 1949 sur décision du Président Vincent Auriol, ses biens lui sont restitués et il reprend son activité d’éditeur.

Auteur de plusieurs ouvrages, il publie notamment en 1928, chez Gallimard, Remarques sur l’action et en 1929, La Chose littéraire et Psychologie de l’immortalité.

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