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BANVILLE Théodore de, poète. Poème autographe en hommage à sa mère (G 3372)

Très beau sonnet empreint de tendresse filiale en hommage à sa mère Elisabeth-Zélie de Banville 

...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse...

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G 3372
Description
BANVILLE (Théodore de). Né à Moulins (Allier). 1823-1891.
Poète, dramaturge et critique littéraire. Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et Théophile Gautier. Banville a été un auteur respecté et admiré de ses contemporains.
Manuscrit Autographe Signé« Théodore de Banville » titré « A ma Mère » et daté « le 16 février 1869 ». 1 page grand in-folio.

 Très beau poème (sonnet) empreint de tendresse filiale en hommage à sa mère Elisabeth-Zélie de Banville :

...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce n’est pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt qu’avec la nuit s’efface les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...

 Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration lui rendit souvent hommage dans ses poésies.

Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, s’ouvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux d’enfants... ».

Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878) Banville déclarait : " Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des oeuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme". (Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...).

 

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