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"...Si Louis XVIII a cessé de mériter l’éloge que je lui donnais alors c’est sa faute et non pas la mienne... "
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DELAVIGNE (Casimir). Né au Havre. 1793- 1843.
Poète et dramaturge.
L.A.S. « Casimir Delavigne » à Monsieur Dufey, rue des Marais St Germain. Paris, 25 mai 1831.
2 pp. in-8. Suscription portant marques postales.
Amusante lettre du poète qui ne veut rien changer à ses vers ...Je ne dois rien changer aux deux dernières strophes de la troisième messénienne..., annonce-t-il, ...Il serait déraisonnable, en jugeant ces vers, de ne pas se reporter au temps où ils ont paru, aux circonstances qui les ont fait naître et aux besoins dont ils ont été l’expression. Si Louis XVIII a cessé de mériter l’éloge que je lui donnais alors c’est sa faute et non pas la mienne. Au reste je ne feroi jamais à aucune considération ni à aucun intérêt le sacrifice d’une ligne écrite par moi. J’ai enfin trouvé, mon ami, le moyen de vous répondre courrier par courrier. Envoyez donc vos épreuves en toute confiance, et comptez sur mon zèle pour tout ce qui vous touche...
Lors de ses études au Lycée Henri-IV, Delavigne compose en 1811 un poème dédié au roi de Rome pour célébrer la naissance de ce dernier. En 1815, il publie ses trois premières Messeniennes. Il écrit en 1818 Les Vêpres siciliennes, jouées au Théâtre de l’Odéon. Il fut ensuite nommé par le duc d’Orléans bibliothécaire de Port-Royal. En 1830, en hommage aux combattants des Trois-Glorieuses, il composa l’hymne La Parisienne.