FINI Leonor. Peintre surréaliste. Lettre autographe, 20 juillet 1965 (Réf. G 3166)

"...il fait chaud, je suis engourdie par 4 ou 5 bains de mer. Mais je prefererai un endroit comme ici – ou seulement ici – même chaud et ne jamais vivre dans une ville - naturellement avec Kot et les autres chats... " 

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G 3166
Description

Leonor FINI (Eleonor Fini, dite).

Née à Buenos Aires. 1908-1996.

Artiste peintre, graveuse, décoratrice de théâtre, écrivaine française d’origine italienne.

L.A.S. « Leonor Fini » à « Cher Pierre » [Pierre Besse]

S.l.n.d. [Nonza, le 20 juillet 1965.] 4 pages grand in-quarto.

 

Leonor Fini remercie Pierre Besse de sa longue lettre qui a …fait dresser plusieurs de mes oreilleset donne quelques nouvelles de sa villégiature …il fait chaud, je suis engourdie par 4 ou 5 bains de mer. Mais je prefererai un endroit comme ici – ou seulement ici – même chaud et ne jamais vivre dans une ville - naturellement avec Kot et les autres chats. (…) Enrico prépare des plats rureaux ou provinciaux parfois excellents, parfois effrayants qu’il faut empaqueter pour les poules de Devota. (…) Le jardin aussi m’occupe beaucoup. – Le Toni, jeune ephèbe paresseux, décrit des monstres atroces qu’il voit seulement lui sous l’eau – mais hier Enrico l’a vu aussi - et peu de temps après 2 pecheurs gros et affreux sortaient de l’eau 2 enormes murènes dentées – et habillées en leopard. Cela m’a beaucoup impressionné – ces bêtes avaient tellement envie de vivre dans leur eau… Elle demande en P.S. …Pierre, (si vous avez le temps et passer devant) achetez moi 4 ou 5 plants de géranium rose et envoyez moi par avion…

Leonor Fini écrit depuis son lieu de villégiature, un ancien monastère en Corse où chaque été elle se réfugiait pour peindre, en compagnie du peintre Stanislao Lepri, et de l’homme de lettres Constantin Jelenski, dit Kot.

C’était à l’été 1954 que Léonor Fini, alors parmi les artistes plus en vogue à Paris, intime de Giorgio de Chirico, d’Henri Cartier-Bresson, de Jean Genet, reconnue et célébrée par Dora Maar ou par l’écrivain surréaliste André Pieyre de Mandiargues, navigue à bord du bateau de la comtesse de Beaumont lorsqu’elle tombe en arrêt devant ce qu’elle appellera des « ruines intelligentes ». Ce sera le couvent du cap Corse, à Nonza, et c’est là que la peintre française va passer ses étés, de 1957 à 1980, entre ses chats, et ses amis artistes et écrivains.

 

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